Je vais également réagir à cette confidence d'un soir, à plus d'un titre.
D'abord, il me semble important de bien distinguer les messages postés dans nos débats quotidiens de ce genre de conversation. En clair, il est assez déplacé ici de parler des habillages fictifs de Coquillage, quoi que l'on puisse en penser : ce n'est pas le propos.
Ceci étant dit, je comprends de même les difficultés que tu exprimes et ne peux que t'inviter à te ressaisir. Je vais tomber dans le
topos mais nous avons tous et toutes des problèmes ponctuels ou récurrents dans notre existence. On fait ce qu'on peut pour les surmonter et, tant qu'à faire, en ressortir plus fort : ça s'appelle la vie.
Concernant tes parents, évidemment, rien ne pourra les faire revenir. Je me permettrai juste d'affirmer, sans pour autant connaître d'avantage ton histoire, qu'il existe une sorte de "devoir de vivre". Notre condition a beau être absurde et tout ce que l'on veut, nous sommes là et précisemment grâce à nos parents. Je crois donc que l'on n'a pas le droit de baisser les bras et d'anéantir tout ce pour quoi nos ainés ne sont sacrifiés, càd nous.
Pour ce qui est du grand mystère de la vie, l'amour, ça n'est facile pour personne, que l'on soit gay ou pas. Ce serait facile de dire que ça arrive précisemment quand on ne s'y attend pas, mais ça ne réchauffe pas le lit pour autant (désolé pour le côté un peu salace de cette vérité). Tu verras qu'un regain de confiance en toi améliorera les choses. On n'attire pas les gens lorsque l'on ne se plait pas.
Sincerly yours, 