Emblème de la croix rouge et du croissant rouge – vers un emblème additionnel
Rubrique sur les démarches visant à introduire un nouvel emblème qui serait utilisé en plus de l’emblème de la croix rouge et du croissant rouge ; la question du Magen David Adom d’Israël; explication des implications juridiques ; questions les plus souvent posées.
Utilisés depuis le XIXe siècle, la croix rouge et le croissant rouge sont les symboles universels du secours aux victimes des conflits armés et des catastrophes naturelles. Signes visibles de la neutralité absolue de la mission humanitaire, ces emblèmes ne jouissent malheureusement pas, dans quelques contextes, du respect auquel ils ont droit. De plus, certains États ne se reconnaissent dans aucun de ces deux emblèmes.
Un consensus existe donc aujourd'hui sur la nécessité d'adopter un emblème protecteur additionnel qui aurait le même statut que celui de la croix rouge et du croissant rouge. Ceci pourrait se faire dans un avenir proche, à la condition que les États signataires des Conventions de Genève adoptent, lors d'une conférence diplomatique, un protocole auxdites Conventions, reconnaissant un nouvel emblème, le cristal rouge. Le CICR apporte tout son soutien à cette solution.
Le droit international humanitaire régit l’usage, la taille, la finalité, les supports des emblèmes, les personnes et les biens qu’il protège, ses utilisateurs, son respect et la répression des abus.
De nombreux traités et des publications du CICR détaillent tous ces aspects.
La mise en œuvre nationale des textes internationaux revient aux États qui ont la responsabilité d'assurer le respect des emblèmes existants.
