Remi a écrit:
Ce qui est surprenant c'est de constater que les arrière-plan sont nettement plus flous qu'auparavant (...)
C'est du, je pense, à la profondeur de champ : plus tu vas mettre ta caméra loin du sujet et plus tu zoomeras, moins ton arrière-plan sera net.
Remi a écrit:
(...) et l'éclairage tend à "rosir" l'image, alors qu'on avait quelque chose de très propre auparavant (...)
Là aussi, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la barre de projos qui éclairent Pujadas (qu'on voit très bien au final) est équipée d'un très grand et très long déflecteur de lumière. Avant, ce système n'était pas installé de la sorte, il y avait de longs déflecteurs coniques qui orientaient la lumière...
Il faut savoir que les réglages sont effectués chaque soir avant le journal grâce à une mire et à une série de couleurs et avec la valeur blanche. On fait, ce qu'on appelle communément, "la balance des blancs". Là aussi, en fonction de l'éclairage, du fond, du costume de Pujadas, ça peut changer.
Le fond bleu est souvent lié aussi à l'apparition de couleurs "parasites" : souvenez-vous de la figure jaune de Julien lepers dans QP1C il y a qq années... Le décor était trop saturé en bleu.
Remi a écrit:
Et puis faudrait refaire tourner les cylindres, c'est symbolique, mais bon, c'était une jolie idée...
Je te rejoins tout à fait sur ce point. Ce petit mouvement était vraiment super : discret, élégant et faisait un "effet boeuf".
L'explication donnée par Stranger est la bonne. Je pense que c'est avant tout une marque de rupture pour Mazerolle. Une sorte de prétexte, en quelque sorte, pour imposer sa "marque" à son arrivée...
